Suradaptation: Oubli de soi & autres conséquences

Stress, anxiété, mauvaise posture, colères, épuisement… les conséquences des « protections négatives » sont nombreuses.

6/3/20233 min read

Guillemets
Guillemets

Aline a vécu du harcèlement scolaire à la fois physique et moral pendant plusieurs années a vite appris à éviter les groupes, à être sur le qui-vive pour changer de direction en entendant les voix des harceleurs au loin. A faire plaisir pour éviter les coups

Sur le moment, ses choix étaient salutaires face à un danger réel ! Mais à force de répétitions de souffrances, son cerveau a appris que les autres sont un danger et qu’il faut s’en méfier. Ces croyances sont devenues une vérité pour elle. Les exceptions ne feront que confirmer la règle.

A présent, même si elle est apte à se défendre et évaluer un vrai danger, à chaque fois que Aline se trouve dans un groupe, elle se sent mal à l’aise, en insécurité. Elle choisit inconsciemment de nouvelles stratégies pour éloigner le danger perçu, comme séduire pour amadouer, contrôler, ou se plier en quatre pour s’assurer de ne pas déplaire. Elle se suradapte au point de s'oublier.

Aline le paye au prix fort: beaucoup de stress, de fatigue, de refoulement de ses émotions et de sa personnalité. Ses réflexes archaïques maintenus actifs engendrent également de nombreuses difficultés.

Tout ces comportements deviennent des protections négatives. Même si cela lui a permis de développer certaines forces, elles l’empêchent d’être pleinement elle-même et d’être sereine!

La suradaptation aux attentes de notre environnement n'est qu'une protection parmi tant d'autres et les conséquences des protections négatives sont nombreuses. Stress, anxiété, mauvaise posture, colères, épuisement… mais surtout, perte d'estime de soi et oubli de soi. Pourtant, à l'origine, elles étaient faites pour nous maintenir en sécurité!

les schémas inconscients
les schémas inconscients

Pour Aline, le danger était le groupe. Pour d’autres, ce sera peut-être de ne pas être à la hauteur aux yeux d’un proche ou de s’affirmer. Un bruit de pétard ou une dispute. Parfois aussi un réflexe archaïque qui ne s’est jamais intégré va maintenir le cerveau en mode « survie » sans qu’il n’y ait de réel danger. Il "croit" le corps immature et inapte à assurer sa survie.

Nous avons tous des compensations et attitudes qui nous sécurisent inconsciemment. Mais parfois le prix en est bien élevé!

Mais qu’est-ce qu’une protection négative ?

C’est une protection qui n’a plus lieu d’être mais qui continue de s’activer quand le danger réel n’est plus là, et qui conditionne nos comportements, nos postures.

Nous savons maintenant grâce aux neurosciences que le cerveau ne fait pas la différence entre un danger perçu et un danger réel. Et tant qu’il n’est pas rassuré, qu'l assimile certaines situation à un grand danger, il reste en alerte. Nous ne sommes plus tout à fait nous même!

Voici une histoire qui prend source dans le harcèlement scolaire, mais qui pourrait aussi bien résulter d’un manque affectif dans l’enfance.

De l'adaptation à l'oubli de soi

Quand certaines situations vous épuisent, vous stressent ou que les émotions s’emballent, que vous ne vous reconnaissez plus alors qu’il n’y a pas de danger ou d’agression réelle à l’horizon, peut être qu’une protection négative demande à être libérée et la sécurité retrouvée!

N'attendez pas pour prendre soin de vous!

Frédérique

Pour en savoir plus sur les réflexes & mes accompagnements: audeladesréflexes.com!

"Ne Permettez pas à vos blessures de vous transformer en quelqu’un que vous n’êtes pas!"

marionnette
marionnette

Paolo Coelho

Tous concernés?